Description :
Mémoire de recherche de Master 2 Sciences de l’éducation - Parcours Référent handicap - Année universitaire 2021-2022
Présenté par Coline RODET. Sous la direction de : Liliane Pelletier, professeure des Universités en Sciences de l’éducation et sous la co-direction de : Jennifer Fournier, maîtresse de conférences en Sciences de l’éducation.
Résumé :
Alors que la mère doit être « suffisamment bonne », que le parent doit respecter des injonctions parentales, le père a, quant à lui et bien que souvent oublié, une histoire particulière. Plusieurs critères le définissent, et par conséquent, dictent ce qu’est un « bon » père. Cependant, ces critères semblent être en opposition avec les compétences des hommes avec une déficience intellectuelle. Nous nous intéresserons donc à cette question : au regard des normes sociales sur la parentalité, qu’est-ce qu’un « bon » père lorsque celui-ci vit avec une déficience intellectuelle ? Dans une approche inductive et compréhensive et grâce à des entretiens, nous tenterons de répondre à cette question centrale.
Cette étude révèle alors que, même si la responsabilité semble être, pour tous, un critère important, les hommes avec une déficience intellectuelle définissent ce qu’est un « bon » père de manière bien différente des professionnels qui les accompagnent. Alors que les premiers se réfèrent à des caractéristiques à la fois traditionnelles et modernes du père, les travailleurs sociaux, eux, semblent dire que le « bon » père avec une déficience intellectuelle ne peut être bénéficiaire de care.